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Interview d’Alexandre

Peux-tu nous parler de ton parcours avant d’arriver chez Lyde Conseil ?

J’ai été diplômé en 2015 de la formation Informatique et Systèmes d’Information spécialisation management des SI à l’UTT. J’ai réalisé mon stage de fin d’étude dans un cabinet de conseil à Paris. C’est d’ailleurs là-bas que j’ai rencontré mes futurs chefs !
Mais avant d’entrer complètement dans la vie active, j’ai voyagé pendant 7 mois en Asie. Après mon retour à Paris, je suis retourné travailler dans ce cabinet mais les « 4 fantastiques » étaient déjà partis pour monter leur propre cabinet : Lyde Conseil.

 

Un jour, tu as choisi de dire « Oui » à Lyde Conseil, peux-tu nous expliquer les raisons de ce choix ?

J’ai décidé de rejoindre Lyde car le projet m’intéressait plus. J’avais déjà travaillé avec chacun des quatre fondateurs de Lyde et nous avons vécu la même expérience. Je savais donc qu’en intégrant Lyde, les faiblesses rencontrées dans la manière de travailler auparavant seraient évitées.

Le secteur des autoroutes ne m’a pas spécialement attiré mais ce n’était pas un problème.

Le fait d’avoir des missions dans le privé plutôt qu’uniquement dans le public m’a fortement attiré. J’ai vraiment voulu voir la différence entre des clients privés et publics, avoir une démarche commerciale à mettre en place, la création d’un réseau, des rencontres avec de nouveaux clients et un environnement de production différent suivant les missions.

En sortant d’école je m’étais plutôt posé la question de savoir vers quel type d’entreprise je voulais aller, en termes de taille ou de fonctionnement, plutôt que le secteur. Dans une petite structure les consultants sont en multi-missions, plus ou moins courtes, mais jamais en régie. Je n’ai pas voulu changer de format et c’est pour cela que le projet de Lyde m’a plu.

 

La spécialisation ce n’est pas monotone ?

Non, je ne m’ennuie pas à travailler sur des missions spécialisées sur le secteur autoroutier car les prestations ne sont jamais similaires : on ne vend pas par exemple un audit des process ciblé chez tous nos clients. On se rapproche beaucoup plus d’un pilotage et de management des projets sur des problématiques beaucoup plus métiers, IT ou AMOA. Dans le premier cabinet par exemple il y avait beaucoup d’AMOA : caler le besoin, faire un cahier des charges, cadrer les projets, rassembler les documents pour pouvoir lancer un appel d’offre et après, pourquoi pas, faire le dépouillement. C’était beaucoup d’AMOA, dans des secteurs différents même si ça restait des structures publiques donc à ce niveau-là c’était moins hétérogène.

Avec Lyde, chez nos clients, même si ça reste beaucoup des autoroutiers et du péage, on ne fait pas du tout les mêmes missions chez les uns ou chez les autres.

 

Ça fait maintenant 2 ans que tu es un Lyder, peux-tu nous dire ce que cette expérience t’a apporté ?

Avant je travaillais sur des sujets assez peu concrets, comme la dématérialisation par exemple, et je ne voyais qu’une petite partie de tout le projet, c’était un peu frustrant.

Ça peut toujours être le cas aujourd’hui. Par exemple, je travaille sur des projets pour mettre en place des nouveaux modes de paiement pour les péages. Ça parle à tout le monde et ce sont des projets de développement très concrets. Les sujets sont plus techniques avec par exemple de la chaine monétique, des installations en voies de péage et toute la logistique. Même si ce n’est pas nous qui travaillons directement sur le sujet, en tant que pilote de ce projet nous devons comprendre la problématique (sans rentrer dans le détail de la technique) et c’est très intéressant de voir physiquement le produit sur la gare de péage en test, ou en prod.

Ce sont des projets longs mais j’aime bien être multi missions et voir différentes choses. C’est aussi intéressant d’avoir des projets de ce type-là qui durent un peu plus longtemps mais sans être à temps plein. J’aime bien changer de sujet de temps en temps que ce soit avec d’autres missions en cours ou un projet interne à Lyde par exemple. Tu ne t’ennuies jamais. Après il faut aimer et avoir cette faculté à changer de sujet régulièrement et à se réimprégner d’un sujet rapidement. Il faut s’organiser pour que même si le calendrier impose de travailler sur une mission le reste des projets ne soit pas impacté : faire les choses qu’on attend de toi, relancer les personnes et pas attendre que le client te relance. Il peut y avoir des phases de rush si tous tes projets sont actifs et il faut alors savoir correctement s’organiser pour ne rien oublier.

 

Peux-tu nous détailler un peu de quoi parlent quelques-uns des projets sur lesquels tu as travaillé ?

– Recueillir le besoin et rédiger un cahier des charges avec une analyse fonctionnelle.

– Préparation du stand ASFA sur le salon ITS pour Sanef : il fallait se coordonner avec Sanef en calant le besoin, faire des démonstrateurs, choisir les prestataires, faire le contrat, suivre les délais, la logistique de transport sur le salon, la coordination et l’organisation avec le stand de l’ASFA.

– De la gestion de projet pure et dure pour la mise en place de système de paiement sans contact (NFC) au péage

– Réaliser un audit pour par exemple comprendre le fonctionnement et les problématiques rencontrées et faire des conclusions, voir quels seraient les scénarios pour en sortir.

– Etude métier sur la fluidification d’une sortie d’autoroute : ça a été une mission assez nouvelle par rapport à mes missions ou à mon parcours. C’est une sortie d’autoroute sur laquelle il y avait un problème de sécurité à cause des embouteillages sur la voie de droite, voire sur la bande d’arrêt d’urgence. Ils avaient mis en place des communications et des informations via un projet cofinancé par l’Union Européenne qui demandait donc un rapport sur l’efficacité afin de justifier l’investissement qu’elle avait fait. Nous avons étudié la situation avant et après afin de rédiger un rapport sur l’utilité, dans quelle mesure, en chiffrant le plus possible afin que ça reste objectif. On a rencontré les équipes des centres d’exploitation, on a étudié les chiffres afin de tirer des conclusions et c’était intéressant car finalement c’est une mission vraiment métier qui n’a rien à voir avec notre formation initiale de SI.

C’est justement ce que j’apprécie chez Lyde : on ne travaille pas uniquement pour les DSI mais également pour le métier sur des sujets SI ou pas. Ce sont les valeurs de Lyde : travailler sur les SI c’est bien, mais connaître et comprendre le métier ça permet quand même de faire du meilleur travail, et c’est pour cela que nous sommes spécialistes dans les métiers comme les transports. Nos clients pourraient appeler n’importe quel cabinet si la mission est un sujet autour des SI, mais comme nous connaissons le métier, nous apportons une valeur ajoutée par rapport à d’autres cabinets. Ainsi nous pouvons également répondre à des besoins sur des problématiques d’analyses purement métiers. On vend de la matière grise, une connaissance des SI et notre expérience.

– Etude métier sur l’IOT sur les autoroutes : le client s’est occupé de définir les cas d’usage et de mettre en place les capteurs. Lyde intervient une fois les données valorisées. Nous analysons les changements apportés sur chacun des cas d’usages pour ensuite définir les suites à donner, s’il apparaît pertinent d’étendre le pilote à tout le réseau ou d’abandonner complètement ou de le revoir/d’ajuster des choses.

 

Il faut savoir comprendre leurs besoins et ainsi en travaillant avec les exploitants on peut leur apporter plus (analyse critique et formalisation).

 

Comment est-ce qu’on travaille chez Lyde ?

Dans les métiers du conseil, au début de sa carrière l’intérêt c’est de comprendre le métier, ce qui n’est pas facile à faire au début. Cependant je savais que je ne voulais pas faire de missions en régie, mais passer du temps au bureau avec tes collègues avec lesquels tu peux échanger, partager ton expérience et construire une relation. A côté de ça on fait des réunions chez le client. Mon camp de base c’est ici et parfois je fais des expéditions chez le client et pas l’inverse.

Sur le volet commercial, il y a les marchés publics avec les réponses aux appels d’offre mais on ne répond pas souvent car Lyde travaille peu sur les marchés publics et cible beaucoup selon son expertise. C’est assez restreint comme activité mais c’est une volonté : produire un travail de qualité et ne pas répondre en quantité aux appels d’offre.

Ça nous arrive dans les marchés de l’eau qui sont souvent publics. Nos clients publics nous recommandent et nous préviennent lorsque des appels d’offres sortent.

Dans le privé cette recommandation pourrait se transformer directement en bon de commande si le client émet un besoin pour lequel nous pouvons lui proposer une solution. Ils pensent à nous car ils sont satisfaits de notre travail.

Même sans mission, nous apportons beaucoup d’intérêt au maintien de bonnes relations.

Il y a également tout un travail de démarchage commercial, c’est-à-dire des appels, des rendez-vous commerciaux afin de présenter l’entreprise, nos missions, discuter de leurs projets, de leurs besoins, leurs métiers pour comprendre si on peut intervenir quelque part.

 

Comment se répartissent les missions entre Lyders ?

Ce sont les directeurs qui répartissent les missions selon les compétences et les dispos de chacun. Le travail en binôme est un véritable avantage et une volonté de Lyde : ça permet d’avoir une meilleure réflexion, de faire des debriefings sur un sujet, de sécuriser la disponibilité des consultants, de faire monter en compétences deux personnes en même temps au lieu d’une./p>
 

Qu’est ce qui te plait chez Lyde, mise à part les missions ?

De manière générale il n’y pas de pression sur les consultants, quel que soit leur niveau d’expérience. Le but c’est de travailler ensemble et de partager. On va plutôt chercher à comprendre et discuter sur un projet et tout le monde est à l’écoute. Si j’ai une question un projet, je peux aller voir un collègue/directeur même s’il n’est pas sur le projet, pour avoir un avis, pour échanger.

L’ambiance est cool : on fait souvent des teambuilding, du sport, des sorties… c’est tout bête mais c’est des choses qui font plaisir et il faut les garder. Par exemple : je suis dans le même club de football australien que l’un des directeurs… Du coup, vous vous en doutez :

« Je peux taper mon boss à l’entrainement » 😊