Le Freeflow (système de péage sans barrière) est aujourd’hui largement déployé en Europe et dans le monde mais peine à voir le jour en France malgré une expertise bien présente chez les acteurs français comme nous l’avons expliqué dans notre précédent article sur le sujet.

 

Aujourd’hui, les sociétés d’autoroutes françaises travaillent à des expérimentations pour être prêtes lorsque le cadre réglementaire permettra un déploiement sur les autoroutes existantes et à venir.
En fonction des aspects à tester (système, retour utilisateur, processus d’exploitation), le choix de l’emplacement de l’expérimentation (en complément du péage existant, intégré à la gare existante ou sur un espace dédié) et de sa population cible (sélection de clients, abonnés télépéage ou tous les utilisateurs) est primordial pour répondre aux objectifs des Sociétés Concessionnaires d’Autoroutes (SCA).

 

Quels impacts pour les autoroutiers Français ?

La mise en place d’un dispositif Freeflow pose plusieurs questions sur le choix des équipements et la stratégie d’intégration au SI actuel des concessionnaires : comment garantir de hautes performances et la haute disponibilité du système ? Faut-il intégrer le péage Freeflow en surcouche du SI existant ou bien déployer une nouvelle solution ?

 

Les péages Freeflow impactent également les métiers des autoroutiers en transférant la charge de travail des gares de péage (collecte automatisée, opérations de maintenance des équipements moins importantes, etc.) vers les équipes de Back-Office (gestion de la relation client plus importante notamment pour l’enregistrement et le traitement des réclamations, équipes de détection des fraudes et de recouvrement beaucoup plus importantes).

 

La multiplication de ce genre de dispositifs en France aurait un impact positif sur au moins deux aspects :

• Favoriser l’émergence de nouveaux services pour les utilisateurs via une application smartphone (enregistrement de véhicule et de moyens de paiement facilité, alertes et notifications en temps-réel, consultation des consommations) ;
• Améliorer la mobilité sur les routes (décongestion des principaux axes, impact positif sur l’aspect écologique, baisse du risque d’accident, empreintes visuelle et sonore moins importantes).